« Les Provinciaux aussi ont droit à une information de qualité et diversifiée. »
L’idée que l’information est un droit est discutable. L’information a une valeur et elle est le droit de ceux qui veulent se la payer. Vivre à la campagne est un choix qui implique d’être un peu moins au contact de l’information qu’en ville. Le droit à l’information doit se limiter à ne pas créer d’entrave. L’idée que la collectivité doive payer des impôts pour informer les ruraux me semble profondément liberticide. L’impôt c’est encore et toujours de l’argent récolté sous la menace des armes. Dire que les ruraux ont droit à l’information et se servir de cet argument pour justifier l’extorsion violente d’argent à cette fin revient à dire que la fin justifie les moyens. C’est mettre le doigt dans l’engrenage du clientélisme et du despotisme.
« Seuls des journaux édités par des groupes financiers puissants auraient subsistés si l’Etat n’avait pas pris en charge des aides à la Presse. »
Ce qui veut dire que les citoyens ne sont pas consentants pour payer de leur plein gré le véritable prix (ou tout du moins le coût de production et de disctribution) de cette information, et que l’Etat par le biais des impôts, force les citoyens à acheter un produit qu’ils ne désirent pas. C’est une démarche profondément infantilisante je trouve. Par ailleurs, la presse existait avant les subventions. Les gazettes locales étaient plus diversifiées avant les subventions. Les subventions sont par ailleurs toujours allées aux plus grand organes de presse plutôt qu’aux petits canards locaux puisqu’elles sont justement attribuées en fonction des ventes. Les subventions ont abouties à une plus grande concentration de la presse qu’autre chose.
Non seulement Internet a mis un final à la soit disante légitimité des subventions à la presse mais celles ci ont de tout temps été largement questionnables.
Presse subventionnée, presse vendue!